Les Travaux d’intérêt général dans l’ESS : Comment faciliter l’insertion et l’inclusion des personnes sous main de justice ?
Bâtiment de droite (le plus petit)
entrer par la porte vitrée
monter l'escalier sur la gauche et demander le bureau des Imaginations Fertiles.
Jusqu’en 2020, seules les associations, les collectivités publiques et les entreprises chargées d’une mission de service public pouvaient accueillir des personnes en TIG. Début 2020, le ministère de la Justice a lancé une expérimentation sur 20 départements permettant aux autres structures de l’ESS d’accueillir des personnes dans le cadre d’un travail d’intérêt général. En Occitanie, la Haute-Garonne et l’Hérault font partie de l’expérimentation.
Le Ministère de la Justice a créé l’Agence du Travail d’Intérêt Général et de l’Insertion professionnelle en décembre 2018. Elle travaille en collaboration avec les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation.
Depuis décembre 2019, une expérimentation permettant l’accueil de personnes ayant à effectuer un travail d’intérêt général (TIG) dans les entreprises de l’ESS est en cours au sein de 20 départements, dont la Gironde.
L’objectif est de favoriser la création de postes dans les territoires et les domaines où l’offre de postes TIG est manquante pour :
_ diversifier les postes existants, les tâches proposées et les modalités d’accompagnement,
_ bénéficier du foisonnement d’initiatives d’entreprises sociales, vivier de programmes et d’actions utiles pour le citoyen.
_ ouvrir les postes de TIG aux entreprises dont les statuts et les modes de gestion garantissent une utilité sociale pour la collectivité.
Les associations de l’ensemble du territoire qui entrent dans le cadre de l’expérimentation pouvaient d’ores et déjà accueillir des personnes en TIG. Mutuelles, fondations, coopératives et sociétés commerciales pourront désormais en accueillir également.
